La Confédération des buralistes auditionnée par le Sénat sur la fiscalité comportementale
Auditionnée par la commission des affaires sociales du Sénat, sur la fiscalité comportementale du tabac, Philippe Coy est intervenu pour porter la voix du réseau des 23 000 buralistes de France, garants d'un monopole confié par l'Etat et qui sont les premiers témoins des conséquences de chaque fiscalité tabac.
En rappelant la stratégie de transformation de la profession, le Président national est revenu sur l'impact des hausses de prix répétitives, d'abord sur les départements primo frontaliers, soumis à la concurrence des pays voisins mais aussi et surtout face à la contrebande qui explose depuis la crise sanitaire de 2020, et qui bénéficie d'un triste terrain de jeux (internet, usines clandestines, épiceries de nuit, vente dans la rue, etc.)
C'est pourquoi la fiscalité ne constitue pas la réponse la plus efficace pour la lutte contre le tabagisme, comme en témoigne l'exode des consommateurs vers les circuits illégaux ou les fermetures administratives des 10 000 buralistes depuis 2003.
Philippe Coy a réitéré la nécessité d'un moratoire fiscal sur le tabac en France et le besoin d'encadrer un marché nicotinique de plus en plus agile et qui doit être juridiquement contrôlé