Plus de 5 jours après les violences urbaines partout en France, la Confédération déplore plus de 429 collègues durement touchés par les émeutes, et une dégradation choquante de leurs établissements estimés à plus de 15 millions d'euros de dommages.

La Confédération des buralistes dénonce et s’indigne des pillages et saccages de commerces dont presque 500 buralistes durant ces derniers jours d’affrontement.

Ces actes de délinquance intentionnels pénalisent sans raison des chefs d’entreprises, qui chaque jour font vivre les quartiers et les centres-villes avec la meilleure des intentions. Aujourd’hui, ce sont des centaines de commerçants engagés dans les territoires qui ne pourront pas travailler et œuvrer pour leurs clients.

Philippe Coy, Président national de la Confédération des buralistes, dénonce « des dégradations gratuites envers le commerce de proximité. Ces actes de vandalisme sont orchestrés dans l’unique but de voler une marchandise, qui a une valeur conséquente, et n’ont plus de lien avec le décès tragique d’un adolescent le 26 juin. Par ces gestes scandaleux et condamnables, le commerce de proximité est une nouvelle fois pris en otage ».