Bruno Le Maire, ministre de l'économie et des Finances, recevait ce matin les représentants des organisations professionnelles pour évaluer les conséquences économiques du mouvement des Gilets Jaunes.

La Confédératin des buralistes était présente aux côtés des représentants d'une vingtaine d'organisations professionnelles telles la FCD, l'Alliance du commerce, le CDCF, la Confédération des commerçants de France, l'UMIH, la CCI France...

Les témoignages alertant sur l'importance de l'impact sur l'activité de la grande distribution, la restauration mais aussi les artisans et les commerces de proximité ont été nombreux.

Selon un communiqué de la fédération du commerce, les blocages "ont eu des conséquences extrêmement négatives pour le commerce : magasins bloqués ou fermés, baisse de la fréquentation par les clients qui ne peuvent plus circuler, livraisons impossibles du fait du blocage des entrepôts, rupture sur de nombreux produits..."

Le directeur général de l'alliance du commerce, a indiqué qu' à Paris, "certains magasins ont enregistré une perte de 50% ce week-end avec plusieurs dizaines de millions d'euros en moins".

Chez les salariés, il a constaté un impact psychologique fort. "Certaines enseignes ont mis en place des cellules de soutien psychologique à leurs salariés." 

A Paris, plusieurs buralistes ont vu leur commerce dégradé ou pillé par les casseurs dont le café-tabac-brasserie Le Corona Imperial, avenue Kléber, Le Flor de Cuba, à deux pas de la Place du Trocadéro et Le Balzac, avenue Friedland.

La Mudetaf les a assuré de son soutien en leur rendant visite ce matin.