Lundi et mardi, les Journées de la Transformation #buralistes2021 faisaient étape dans le Puy de Dôme et l’Allier.

Lundi, d’abord. Philippe Coy a passé l’après-midi à Clermont-Ferrand, aux côtés de Laurent Mazal (Président de la Fédération Auvergne Forez et de l’Allier) et d’Elisabeth Marette (Président du Puy de Dôme).  Premier acte, une réunion avec la Direction des Douanes. A l’issue de cet entrevue, c’est dans les locaux de France Bleu qu’il enregistrait pour la matinale du lendemain (lien vers l’article). Puis c’est un tout autre rendez-vous qui l’attendait, avec Michel Franget, député et cardiologue, auprès duquel il a déployé sa vision du métier, ses projets et les travaux menés par les élus syndicaux de la Confédération. Lequel a eu cette phrase « je crois sincèrement en l’avenir des buralistes, parce que vous conservez la sympathie de la population et que vous avez maintenant un projet de transformation ».

La soirée aura, dès 20h à Clermont-Ferrand, vu une soixantaine de collègues, dont Marie Viala (Présidente de Lozère et benjamine des chambres syndicales), Martine Jouve (Haute Loire) et Gilles Grangier (Loire) discuter, débattre et partager de nombreux points de vue. Sur le vapotage « un impératif d’accompagner nos clients », sur l’organisation des commerces « besoins de merchandising, d’une identité nouvelle, d’accompagnement et conseils pour mener la transformation » ou encore sur des sujets concrets « le relais colis qui ne paye pas, le marché parallèle sur Internet… ». Internet, justement. Le digital aura mobilisé nombre de questions, du cas Amazon à la nécessité de se doter d’outil pour dynamiser, fidéliser ou encore assurer du click and collect. Les idées ont fusées, Philippe Coy et Sophie Lejeune sont repartis en ayant fait le plein.

C’est toute la notion collaborative qui prend du sens, d’un coup. Et qui s’est poursuivie, mardi, dans l’Allier. Avec des visites chez des collègues. En centre bourg, pour M. et Mme Merle, d’anciens charcutiers devenus buralistes à St Germain des Fossés, pour une discussion sur la retraite, le RSI, et la rénovation de leur commerce. En ville, à St Pourçain, chez Patrice Bidaut, ancien ingénieur commercial qui souligne l’atout clientèle du réseau, la fidélité… mais évoque librement qu’il doit revoir certaines lignes de produits, ce qui est rendu difficile quand « on a la tête dans le guidon toute la journée ». En zone rurale, chez Sylvie et Marc de Montmarault, des battants à l’énergie débordante, jamais à court de solutions face aux difficultés. Ou encore Jessica, toute jeune buraliste depuis 3 semaines qui a redonné vie à l’âme du centre-ville avec le soutien du maire lui indiquant « on va venir faire nos réunions chez vous »… Face à quoi elle glisse avec malice « ils ont déjà pris l’habitude de venir… après les réunions ».

Mais cette journée de la transformation n’aurait pas été complète sans cet échange, autour du déjeuner, avec le maire de Bellenaves, qui dresse avec une froide réalité et une volonté de fer, les difficultés d’être un élu rural aujourd’hui. Ou encore, cette longue et passionnante réunion de travail, entre Sophie Lejeune, Laurent Mazal, ses équipes, et Véronique Pouzadoux, maire de Gannat et présidente de la Communauté de communes qui le dit « la proximité, c’est vous, que peut-on faire ensemble ? On doit tester, mettre en place des pilotes, essayer. Si ça marche, c’est parfait. Sinon on passe à autre chose, et on retente. Dans la société actuelle, bouger est impératif, et il faut des locomotives… Pour cela, votre maillage est votre premier atout ».

La journée sera clôturée, avec Laurent Mazal et ses équipes, à la Chambre de commerce et d’Industrie de l’Allier, où il a été question de « comment se mettre au service des buralistes » pour le Président Gilles Duboisset et son Vice-président, Hervé Dubosq.

Vous retrouverez les images, le live, sur nos comptes Facebook et Twitter. Quant à la prochaine Journée de la Transformation, c’est à Dijon mardi prochain. Salut les auvergnats, à vous les bourguignons !