Le Congrès national des buralistes de France s'est tenu les 20 et 21 octobre à Paris devant les 600 élus de la profession et sous la signature de "Plus que jamais buralistes".

A l'approche de la fin du protocole d'accord 2018/2022, l'événement avait pour but de conduire nos travaux et de préparer la feuille de route stratégique du réseau, dans un contexte pesant sur la fiscalité tabac

Durant ces deux jours, Philippe Coy, Alain Clouet et Alain Sauvage ont partagé les nombreux travaux conduits autour de la ruralité, de la stratégie RSE ou bien encore de l'éthique en matière d'interdiction de ventes aux mineurs.

Plusieurs interventions extérieures sont venues compléter les projets à mettre en oeuvre pour la profession. Ainsi, le Groupe La Poste intervenait, 1 an plus tard, pour présenter le nouveau partenariat mise en place avec la Confédération des buralistes.

Mais la principale attente concernait la venue du ministre de tutelle, Gabriel Attal, pour sa première intervention face aux 600 buralistes élus de la profession. Durant plus d'une heure, le ministre ainsi que la direction des Douanes ont soutenu la volonté du gouvernement d'intensifier la lutte contre les trafics du tabac, avec un nouveau plan de lutte sur la contrebande, mais également la volonté de reconduire un protocole d'accord sur la période 2023/2027 et ainsi permettre au réseau d'avoir de la visibilité sur une durée importante pour permettre l'évolution du réseau.

Un nouveau protocole verra donc le jour, dans lequel les buralistes seront soutenus par plusieurs mesures ainsi que la possibilité de transformer leur établissement et rejoindre les 4 300 buralistes transformés depuis 2018 en commerçants d'utilité locale